Rafah Nached

 

Le samedi 10 septembre à 1 heure du matin (heure de Damas), la psychanalyste syrienne Rafah NACHED, fondatrice de l’Ecole de Psychanalyse de Damas, a été arrêtée par les services de sécurité syriens à l’aéroport de Damas, alors qu’elle s’apprêtait à embarquer sur un vol d’Air France en direction de Paris afin d’y assister à l’accouchement de sa fille.

Divisés sur l'avenir de leur pays, les Syriens ont en commun la peur - photo : Joseph Eid, AFP

Des Syriens de toutes confessions, appartenant surtout à la classe moyenne, partisans ou adversaires de Bachar al-Assad, se réunissent chaque semaine depuis le début de la contestation contre le régime pour exorciser un sentiment qui leur est commun: la peur.

L'école déclasse

LE MONDE DES LIVRES | 08.09.11

Que l'école serve le capitalisme, ce n'est pas vraiment un scoop. Cette idée a été au centre, particulièrement dans la décennie 1965-1975, d'une série de recherches importantes. Cela avant que la critique des inégalités scolaires ne soit, au cours des années 1980-1990, mise au placard des vieilleries marxisantes par la pensée anti-68. L'ouvrage dirigé par Christian Laval doit relever deux défis : d'une part, montrer en quoi l'école capitaliste d'aujourd'hui se différencie de l'école capitaliste d'hier ; d'autre part, critiquer l'école qui se met actuellement en place sans idéaliser l'ancienne "école républicaine". En effet, aucun domaine n'est aussi fortement imprégné, aujourd'hui, de "républicanisme", que l'école. L'idéologie néorépublicaine, ce poison qui est en train d'envahir la pensée française, de l'extrême gauche à l'extrême droite, avec ses relents de xénophobie, de moralisme et de nationalisme, ne se nourrit-elle pas, elle aussi, de la dénonciation, au moins verbale, du "capitalisme" ? Les auteurs se tirent plus ou moins bien de ces deux difficultés.

Article de Luc Boltanski, paru dans Le Monde, à propos du livre "La nouvelle école capitaliste", de Christian Laval, Francis Vergne, Pierre Clément et Guy Dreux.

Un ancien directeur d'école nous a fait parvenir la lettre de démission qu'il vient d'envoyer à l'inspecteur d'académie de l'Essonne. Il y explique ne plus avoir sa place au sein d'un système éducatif qui n'a que faire d'une pédagogie respectueuse de l'enfant.

 

Alors que le président de la République s'apprête à proposer, avec la «règle d'or» une nouvelle défaite du politique subordonnée à la gestion comptable des affaires publiques, André Bellon (1), Roland Gori (2) et Philippe Petit (3) en appellent à une pacifique «guerre d'indépendance par rapport à la colonisation par le capitalisme financier de tous les champs de l'existence, bien au-delà du champ de l'économie.»

Par Roland Gori, à lire dans Libération