Depuis ce printemps 2018, les personnels des hôpitaux psychiatriques se mobilisent un peu partout en France. Leurs revendications se rejoignent : avoir les moyens d’accueillir et de soigner dignement les patients, l’amélioration des conditions de soins devant entraîner l’amélioration des conditions de travail.

A propos de son livre "Un monde sans esprit : la fabrique des terrorismes".

 

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Un article paru lundi 7 janvier dans le journal Libération.

Tribune. Face à l’hyperlibéralisme mondialisé et au gâchis humain qu’il produit, des violences radicales s’expriment, elles lui appartiennent. «Les hommes ressemblent plus à leur époque qu’à leurs pères», rappelait l’historien Marc Bloch. La nôtre ne fait pas exception. Qu’il s’agisse des révoltes sociales, des votes antisystème nationalistes et xénophobes, voire d’actes terroristes, la contagion affective d’individus de plus en plus isolés, désolés, joue à pleins tuyaux. L’opinion publique comme les foules numériques agissent par procuration, elles prélèvent sur les réseaux sociaux les informations qui leur manquent pour donner un sens et une cohérence à leur quotidien. Elles cherchent désespérément des moyens de sortir de l’apathie qui menace tous les régimes politiques lorsqu’ils deviennent orphelins des idéologies et des fictions qui font rêver les peuples. Le peuple n’est pas un donné sociologique, c’est un construit politique, un travail politique qui œuvre par des paroles et des actes symboliques pour sortir les humains du désert qui les guette dans les individualismes de masse. Le travail reste à faire, le peuple à se construire. Les gilets jaunes le cherchent désespérément, confusément, non sans se donner préalablement un roi dont ils réclament la destitution

Un appel à signer et un rassemblement à Paris le 22 janvier, à 11h place de la République.

Pour lire l'appel et avoir toutes les infos, cliquez ici.

Charlie

A lire intégralement et uniquement dans Charlie-Hebdo cette semaine, une recension du dernier livre de Roland Gori (La nudité du pouvoir), par Yann Diener. Ou comment, comme le dit l'auteur, le président s'est "mis à poil tout seul" et a "déclenché des passages à l'acte en retour".

Par Roland Gori, à lire dans Libération