Depuis 2012, huit jeunes étrangers au moins, de ceux que l’on appelle mineurs isolés étrangers (MIE), ont été traduits devant les tribunaux lyonnais. Le Conseil général du Rhône qui les avait pris en charge s’est porté partie civile et les a déclarés majeurs sur la base de tests physiologiques, et en particulier des tests d’âge osseux. Tous ont été condamnés en première instance à des peines de plusieurs mois de prison, assorties ou pas du sursis, à des années d’interdiction du territoire ainsi qu’à de lourdes sanctions financières (jusqu’à 260 000 €). Ils ont fait face à des accusations d’usurpation d’identité, de faux et d’usage de faux dès l’instant où un test d’âge osseux les décrète majeurs, et une certaine presse locale leur reproche « d’avoir vécu aux crochets du contribuable ».

 

Mercredi 4 novembre 2015, à Aix-en-Provence, Faculté des Lettres, amphi D, à 18h30

A l'initiative de l'association PsychAid.

Les menaces écologiques sont là. Toutes les menaces. Celles qui affectent notre planète que le réchauffement climatique pourrait rendre inhabitable. Celles d’un monde dérégulé par l’hubris d’une finance folle et improductive qui, chaque jour, ne fabrique plus qu'inégalités et misère. Les alertes sur le climat qui s'intensifient à l'approche de la COP 21 ne doivent pas occulter une urgence tout aussi cruciale mais beaucoup moins médiatisée, celle qui touche les différents domaines de ce qu'on appelle généralement la «culture».

Depuis des semaines, de nombreuses associations sur le terrain cherchent à alerter l’opinion publique des épouvantables conditions de vie réservées aux migrants et aux réfugiés de la jungle de Calais.

Par Roland Gori, à lire dans Libération