Organisée par le collège des psychologue du CHU de Nice.

Vendredi 18 décembre à 9h30, Amphithéâtre du Galet de Pasteur 2,  30 Avenue de la Voie Romaine, Nice - Entrée libre

 

Ou comment le bébé-joueur s’engage vers le chemin du savoir

 

Avec Sophie Marinopoulos, psychologue clinicienne de l’Hôpital Mère-Enfants du CHU de Nantes, Roland Gori, psychanalyste, professeur émérite des Universités et Richard Martin, directeur du Théâtre Toursky.

Face à la conception théorique et rationnelle de l’existence qu’incarne Socrate pour Nietzsche, la musique, la danse, les premiers tragiques comme Eschyle, ou encore les jeux de l’enfant affirment les forces de l’être et expriment les forces de vie.

 

 

A lire dans le journal "L'Humanité".

Dans toute la société, au sein de la famille, entre les générations, dans les écoles, dans les lieux publics, entre amis, la vive émotion, la tristesse et la colère laissent place aux discussions. Partout on cherche à comprendre, à exprimer sa solidarité et à combattre ces crimes odieux. Sophie Wahnich Historienne,
directrice de recherches au CNRS, équipe Transformations radicales des mondes contemporains Roland Gori Psychanalyste clinicien, animateur 
de l’Appel 
des appels Arno Bertina Écrivain Marie-Jean Sauret Psychanaliste Université Toulouse-III et Roberto Ferrucci Écrivain italien

Pouvons-nous trouver un havre en forme de silence ? Une échappée belle dans une clairière ? Alors nous pourrions nous empresser de déplier des chaises longues et nous laisserions s’envoler les cerfs-volants au-dessus des
arbres à moins que nous nous décidions à courir derrière eux, à quelque distance. Mais il ne faut pas s’y tromper, la nuit nous précède toujours, ce n’est pas un songe mais plutôt une épaisse noirceur, comme une connivence avec les abîmes. Si nous sommes au bord des précipices, nous parvenons encore à les dompter, mais pour combien de temps ? « L’homme n’a point de port » écrivit Lamartine. Il passe comme le temps qui s’écoule à la manière d’une rivière aux accents inconnus.

Par Roland Gori, à lire dans Libération