Dans l’excellente tribune « Continuité pédagogique ou rupture d’égalité ? » mise à signature sur le café pédagogique le 23 mars dernier, on trouve d’abord une analyse fine des impréparations informatiques, pédagogiques, éthiques et humaines de cette continuité pédagogique. Elle en dénonce très justement les effets inégalitaires, les violences.

Nous faisons aujourd’hui, à grand frais, l’expérience de nos fragilités. Le monde dans lequel nous vivons, pour l’avoir conçu et y avoir placé nos enfants, bute sur un virus, révélateur de notre vulnérabilité de structure.

Chers amis et signataires de l’Appel des appels,

 

En ces temps de confinement, nous espérons que vous vous allez bien ainsi que votre entourage.

En attendant de nous retrouver à l’automne pour une grande manifestation, voici un courrier de Roland Gori, Président de l’Appel des appels, suivi d’un certain nombre d’informations.
Portez vous bien.


Fabrice Leroy

Secrétaire général de l’Appel des appels

 

Monsieur le Ministre, Depuis maintenant trois semaines, les personnels de l’Éducation nationale mettent toute leur énergie, leur créativité, et leur professionnalisme à maintenir et préserver les liens entre les familles et l’école, afin que les élèves puissent bénéficier d’une continuité dans leurs apprentissages.Certains enfants resteront profondément marqués par la traversée de cette période difficile

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Chers toutes et tous,

L’unité  du pays  pour respecter les consignes de confinement et
donner la priorité absolue aux soins et aux soignants est totale.

L’appel du chef de l’Etat à faire taire toute critique, voire  tout débat, apparaît au mieux inopportun, au pire inquiétant. Le temps viendra, nous dit-on. Mais quand ce temps sera venu, on risque fort  de nous dire: « l’heure est à pleurer nos morts et à reconstruire le pays dans l’unité. Le moment n’est pas à la polémique. Regardons l’avenir plutôt que le passé » . Reste que pour avoir et garder  la confiance des citoyens , il faut certes communiquer dans la transparence,mais  il faut aussi être capable de reconnaître ses fautes .

Par Roland Gori, à lire dans Libération