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L’expérience nous montre chaque jour davantage que les patients chroniques de la psychiatrie sont abandonnés au social et au médico-social, souvent seuls chez eux ou dans des situations peu enviables, clochardisés pour les plus en déshérence, ou emprisonnés pour les plus violents. Et ceux qui restent hospitalisés « bénéficient » fréquemment d’enfermements dans leur chambre ou dans leur service, alors qu’ils sont pour la plupart d’entre eux en « service libre », et sont facilement mis en contention lorsqu’ils manifestent la moindre agressivité.
Cet essai est le récit d’expériences vécues en tant que médecin hospitalier et enseignant-chercheur en médecine et en psychologie, mais encore de femme, de mère et de citoyenne. À partir de ces expériences, l’auteure montre que le soin est de plus en plus invisible au sein de nos institutions de santé et de protection sociale, qu’il est méprisé et menacé de disparaître. Le soin est pourtant ce souci primordial de la vulnérabilité de notre espèce d’où naissent la culture, l’éducation, la technique et la médecine.
Imaginée et conduite par la Cie Lubat de jazzcogne (chercheurs d’arts à l’air libre). 0rganisée et réalisée par l’association Uzeste Musical visages villages des arts à l’oeuvre (mine d’art à ciel ouvert). Pour un art de la diffusion de l’art au cœur de villages sud-girondins.
Les prochaines assises de la santé mentale et de la psychiatrie devraient entériner un système de niches où les patients seront triés selon des échelles de critères au détriment de l'accès direct au psychologue
Par Roland Gori, à lire dans Libération
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