Roland Gori est un homme qui s’interroge depuis longtemps sur notre façon de fonctionner, de faire société. Cette semaine, malheureusement, l’actualité tragique a mis à l’épreuve notre « vivre ensemble ». C'est l’occasion d’en parler avec celui qui a lancé en 2008 "l'appel des appels".        

Dans son film SIGNER, Nurith Aviv s’aventure dans un champ peu connu, celui des langues des signes. Ces langues sont diverses, chacune a sa grammaire, sa syntaxe, complexe et riche.
Trois générations de protagonistes, sourds et entendants, mais aussi les chercheuses du Laboratoire de Recherche de Langue des Signes de l’université de Haïfa, s’expriment sur des langues qui ont émergé en Israël au siècle dernier, rejoignant les questions chères à Nurith Aviv de la langue maternelle, la traduction, la transmission.
Une invitation à élargir notre perception des langues humaines.

Roland Gori, à distance des techno-phobies réactionnaires, analyse les impensés subjectifs, sociaux et politiques des usages des nouvelles technologies numériques. Il montre que l’humain, aujourd’hui, en « mangeant » du numérique, son langage, sa grammaire où la forme et la syntaxe prévalent sur le sens, façonne sa subjectivité. L’ addiction à communiquer tend à récuser la place et la fonction de l’Autre. Hyper-connectés mais isolés, l’homme néolibéral se trouve ainsi exposé au risque d’un nouveau totalitarisme. Conférence organisée par l'Association des Droits de l'Homme de la Sorbonne (ADHS), le 28 février 2018.

Depuis des années l'épithète extrême droite fait débat au sujet du Front national. Avec des points de vue divergents selon les chercheurs, historiens ou journalistes. Voici, avant un congrès dit de "la refondation", les avis de Marine Le Pen, de son père et de Florian Philippot. Conclus par celui du psychanalyste Roland Gori.

Le jeudi 15 maes à 19h au Toursky, Marseilles.

Avec Roland Gori, professeur émérite des Universités, psychanalyste, Bernard Lubat, compositeur et musicien, Charles Silvestre, journaliste et vice-président des Amis de l’Humanité et Richard Martin.

Par Roland Gori, à lire dans Libération