Mal-être au travail

Par Vincent de Gaulejac et Antoine Mercier.

En librairie le 5 novembre 2012.

C’est un fait, le mal-être au travail est devenu un lieu commun et malheureusement une

réalité qui touche tout le monde et partout, tant dans le secteur privé que dans le public.

 

"Un monde sans humains ?", film de Philippe Borrel, sera diffusé lors de la journée du 27 octobre organisée par l'Appel des appels.
Il passera aussi ce mardi à 20h50 sur Arte !

 

Madame la directrice générale,

Suite à la constatation subie sans accord de notre part, du relais médiatique donné à notre démission de l’hôpital Saint Antoine, hôpital de l’Assistance Publique- hôpitaux de Paris, nous ressentons l’obligation de vous en exprimer publiquement les raisons, espérant que notre attitude pourrait permettre de réfléchir à des modifications qui nous apparaissent comme salutaires et indispensables dans le mode de fonctionnement actuel de l’hôpital public.

Par Joël Henri et Michel Chauvière. Octobre 2012.

 

  1. Exposé des motifs

 

Cette contradiction préjudiciable à la spécificité ainsi qu’à la qualité des services sociaux perdure dans le droit communautaire, y compris après les dispositions du « paquet Almunia » (décembre 2011-avril 2012) élargissant le champ des dérogations apportées au principe cardinal de l’interdiction des aides d’État réputées fausser la concurrence dans le marché intérieur (articles 107 & 106-2 du TFUE)1.

 

 

Communiqué inter-associatif

L’Etat s’empresse depuis quelques temps d’évacuer les campements « illicites » visés par une décision judiciaire d’évacuation. La circulaire interministérielle du 26 août demandant aux préfets d’anticiper ces opérations et de prévoir des mesures d’accompagnement des familles concernées en termes de relogement et de scolarisation n’est souvent pas appliquée. Des réunions de concertation ici ou là et de vagues « diagnostics » sur fond de médiatisation du manque de places en hébergement d’urgence servent de prétextes  à l’exécution de ces évacuations par les forces de l’ordre sans accompagnement d’aucune sorte, quand les intimidations policières quotidiennes n’ont pas fait fuir les familles d’elles-mêmes avant l’échéance fatale.

 

Par Roland Gori, à lire dans Libération