Osez le féminisme, La Barbe et Paroles de Femmes ont lancé samedi un appel intitulé "Sexisme : ils se lâchent, les femmes trinquent"


Dimanche soir, cet appel avait déjà été signé par plus de 15 000 personnes. Un rassemblement dimanche 22 mai, à 17h, a rassemblé près de 3000 personnes

Loin d’avoir convaincu, les dernières déclarations publiques du ministre de l’Education nationale sur la situation de la rentrée prochaine, ont amplifié la colère des
parents d’élèves.
Pour continuer à exprimer cette colère, la FCPE appelle les parents à une nuit des écoles le 20 mai, dans l’ensemble des établissements du territoire. Elle invite les
parents et les citoyens à continuer de signer la pétition de la FCPE (http://petition.fcpe.asso.fr/) pour demander aux parlementaires la tenue d’un collectif budgétaire sans délai.

Le gouvernement passe à l'offensive pour supprimer sans débat public la spécialisation de la justice des mineurs.
Une fois encore, dans la foulée d'un autre projet, il veut faire passer une réforme structurelle concernant les mineurs.
Mais cette fois ci, les propositions reprennent l'essentiel des propositions VARINARD et prévoient entre autres :
- L'extension des CJ (Contrôles Judiciaires) pour placement en CEF (Centre Educatif Fermé) en matière délictuelle pour les primo-délinquants de 13 ans
- Une juridiction d'exception pour les plus de 16 ans : le tribunal correctionnel des majeurs avec possibilité de jurés populaires
Vous trouverez ci-dessous le document d'analyse de ce projet qui passe actuellement en procédure d'urgence au Parlement édité par le SNPES-PJJ/FSU

Une rencontre-débat aura lieu autour du dernier livre de Roland Gori "De quoi la psychanalyse est-elle le nom ? Démocratie et subjectivité", le mercredi 25 mai à 20 h, à la maison populaire, 9 bis rue Dombasle - 93100 Montreuil
Tél.  01 42 87 08 68    

Ce colloque évoquera la question de la crise, non spécifiquement celles économique, sociale ou écologique, mais celle qui les sous-tend : la crise des valeurs et de nos représentations.
Nous vivons en effet un paradoxe : alors que dans tous les domaines du savoir, de la physique à la biologie, des sciences sociales à la psychanalyse, de l’économie aux questions environnementales, les liens ou les interactions sont considérés comme constitutifs de toutes les expressions de la réalité, notre société est marquée du sceau de la déliaison : financiarisation de l’économie, marchandisation des relations humaines ou du vivant, croyance en l’auto-détermination de l’individu, biologisation des comportements, crise de la solidarité sociale ou du lien démocratique….

Par Roland Gori, à lire dans Libération