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Le désir de retour à l’œuvre sonne à toutes les portes de la vie : la vie de l’humain qu’on soigne, qu’on éduque, à qui on rend justice, qui s’informe, qui se cultive, qui joue, qui s’associe, qui se bat, fort de la solidarité qui s’offre à qui sait la chercher. Ce manifeste revendique la place de l'homme au centre des activités de production et création, pour lutter contre la normalisation technocratique et financière.
Le Manifeste convivialiste, récemment publié au Brésil, en Italie, Allemagne, Corée du sud, Turquie ou Roumanie, rencontre de nombreuses marques d’adhésion et de sympathie. Nombre de ceux qui les ont manifestées sur le site les convivialistes, ou ailleurs, demandent ce qu’ils pourraient faire et comment aider et contribuer. Question restée sans réponse jusqu’ici par crainte d’ajouter encore une nouvelle structure à toutes celles qui sont déjà parties prenantes du Convivialisme via les auteurs du Manifeste : L’Appel des appels, l’Association des Amis d’Alternatives économiques, ATTAC, le collectif Roosevelt, Dialogues en humanités, les États généraux pour un pouvoir citoyen, FAIR, l’Institut Veblen, le Laboratoire de l’Economie sociale et solidaire, PEKEA, etc.
Aux éditions "Les Liens qui Libèrent".
La promesse de bonheur faite aux peuples et aux individus constitue, à l’instar des religions et des idéologies, un opium qui les prive de leur liberté. En les berçant avec la vieille chanson de l’abondance et du bien-être, en les insérant toujours plus dans des réseaux de surveillance et de contrôle au motif de les protéger des risques et des dangers, le pouvoir démocratique contraint les citoyens à abandonner leurs libertés publiques au profit de l’automatisme des procédures. Les nouvelles technologies installent et légitiment un système politique et culturel qui menace la démocratie et favorise l’impérialisme du marché.
L’auteur montre comment jour après jour la quantité décide de la qualité. Au nom du bonheur et de la sécurité auxquels les individus aspirent, le pouvoir prescrit un mode d’emploi du vivant qui substitue à la culpabilité fondatrice du lien social, la dépendance à la rationalité des instruments numériques et des procédures normatives. L’ouvrage soutient que la technique disculpe, qu’elle ne requiert que son exécution, sans états d’âme. Quand la culpabilité passe à la trappe, c’est l’Autre qui disparaît et notre liberté de désirer.
En politique comme en psychanalyse un sujet ne saurait exister sans parole, sans autrui. Les changements qui se sont accomplis en psychiatrie depuis une trentaine d’années, constituent un bon exemple de la crise des valeurs qui menace l’humanité dans l’homme : les modes d’emplois et les grilles d’évaluation statistiques ont remplacé le dialogue clinique et les récits de vie.
Michel Chauvière
Au cours du XXe siècle, un modèle social s’est imposé en France au prix de luttes parfois
dures et longues. Beaucoup d’intelligence et de pugnacité ont été nécessaires pour penser et
mettre en oeuvre une architecture pertinente, à la hauteur des enjeux. Celle-ci repose
notamment sur quatre principaux registres interdépendants : les droits, les institutions, les
savoirs et les actes de métier.
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