La région Sud Provence veut-elle la mort de la poésie ?

Depuis 1993, les éditions Fidel Anthelme X ont publié des poètes majeurs, inventé une relation privilégiée entre la poésie contemporaine et les luttes sociales. Solidaires les auteurs s'insurgent face du scandale que constitue cette décision indigne.    

 

    

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Combien de femmes et d’hommes assassine-t-on  quand on assassine la poésie ?

Pour nous, comme pour des millions d’individus, toutes classes sociales confondues, la poésie est une denrée aussi essentielle, que l’air que nous respirons. Elle n’est un luxe que pour les rimailleurs de salon incapables de saisir la beauté sauvage du monde. A Marseille les éditions Fidel Anthelme X animées par Frédérique Guétat Liviani Maurel assurent depuis 1993 une mission de service poétique de haut niveau fortement impliquée sur le terrain des luttes sociales. La région Sud Provence (ex Alpes côte d’azur) vient de lui couper les vivres, pire les équarisseurs lui réclament même de l’argent. Que personne ne s’y trompe, assassiner une petite maison d’édition est un premier pas, une sorte de test, avant d’élargir le champ des méfaits. Cela signifie simplement qu’il y a obligation de réagir, moins pour soutenir une belle cause que pour fermer la porte à notre propre destruction. La cause des réfugiés et cette cause- ci à sont les mêmes. Partout où l’humanité est attaquée, il faut la défendre. Les auteurs publiés par Fidel Anthelme X le font avec rage et détermination. François Bernheim

Par Roland Gori, à lire dans Libération