Dieu, la nature et l'homme. L'originalité de l'occident - Michel Blay

Blay

360 pages -26,00€ -Le temps des idées
En librairie le 18 septembre 2013

L'originalité de la pensée occidentale ?

• Quel lien peut-il y avoir entre les préoccupations écologiques, le changement climatique et la souffrance au travail, ou entre l’épuisement des ressources énergétiques et le management moderne ? • Une approche philosophique du problème de l'épuisement de la nature

• Un essai original sur le mode de développement de la pensée occidentale Nous sommes confrontés à l’épuisement des ressources, à la pollution, aux défis des biotechnologies et autres nanotechnologies, mais aussi à la solitude, au travail dans l’oubli du sens des métiers et l’automatisation des actes. Ces questions peuvent apparaître indépendantes les unes des autres et relever de domaines différents comme la protection de la nature, le droit du travail, le management, etc. Bien au contraire elles doivent être abordées globalement : la thèse principale de cet ouvrage est de montrer que ces questions trouvent leur cohérence si on les rapporte à l’originalité de l’idée que l’on se fait de la nature dans le monde occidental. Une idée qui a rendu possible la science et la technique, mais au prix de l’abandon du monde de l’exister, de la présence des êtres et des choses, bien que ce monde fut inclus dans l’idée originelle occidentale de la nature.

Un des objectifs de ce livre consiste à se réapproprier, sans nier la science, ce monde de l’exister, de notre exister et cela dans un geste de résistance pour ne pas mourir étouffé sous l’emprise à la fois technicienne et néo-libérale du monde en gestation.

Auteur(s): Michel Blay

Directeur de recherche au CNRS. Philosophe et historien des sciences, il a publié de nombreux ouvrages et essais.

Autres publications: L'homme sans repos -Armand Colin, 2010

 

Dictionnaire des concepts philosophiques -Larousse, 2008 Les clôtures de la modernité -Armand Colin, 2007

Irène Nanni 01 44 39 42 21 inanni@armand-colin.fr

Par Roland Gori, à lire dans Libération