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Notre feuilletoniste réaffirme, avec l’essayiste et psychanalyste, le pouvoir émancipateur de la littérature.
Il paraîtra peut-être étrange de clore à la fois cette saison et mes trois années de feuilletoniste littéraire par un livre qui ne relève pas de la littérature. La Fabrique de nos servitudes est en effet un essai qu’on pourrait dire politique au meilleur sens du terme. Il est l’œuvre d’un citoyen éclairé soucieux d’analyser la société dans laquelle nous vivons et les dangers mortifères qui nous y menacent, mais aussi de proposer d’autres manières de penser et d’agir. Cependant, comme Roland Gori, son auteur, est psychanalyste, et pour peu qu’on ait lu ne serait-ce qu’un seul de ses précédents ouvrages, on ne s’étonnera pas que la langue – la langue vivante – soit pour lui un foyer de résistance, et la littérature une voie d’émancipation.
La suite sur le site du Monde.
Par Roland Gori, à lire dans Libération
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